M. Brahim Hammouche alerte M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur les persécutions dont sont l’objet les Ouïghours en Chine. Le 22 mars 2021, l’Union européenne a décidé d’approuver l’inscription de quatre dirigeants et d’une entité de la région chinoise du Xinjiang sur la liste des sanctions. Les motifs de la sanction touchent à des actes extrêmement importants. Il s’agit précisément de « graves atteintes aux droits de l’Homme », de « détentions arbitraires et traitements dégradants infligés aux Ouïghours et aux membres d’autres minorités ethniques musulmanes, ainsi que d’atteintes systématiques à leur liberté religieuse ». De manière intolérable, Pékin a également annoncé avoir décidé des sanctions en représailles contre quatre entités et dix responsables européens, interdits de séjour en Chine continentale, à Hong Kong et à Macao. Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à juste titre, a jugé bon de convoquer l’ambassadeur de la République populaire de Chine en France. En rupture de l’urbanité qui caractérise les échanges diplomatiques, le représentant de la Chine en France ne s’est pas rendu à cette convocation. Aussi aimerait-il connaître le détail de ses intentions quant à la position diplomatique de la France vis-à-vis de la République populaire de Chine sur ces persécutions.