Durant tout le temps de confinement, il est important de rester chez vous et de limiter vos déplacements au strict minimum afin de soulager le travail du corps médical
Informations Générales
Les coronavirus sont une famille de virus susceptibles d’être à l’origine d’un large éventail de maladies. Chez l’Homme, ils provoquent des infections respiratoires, allant d’un rhume banal à une infection pulmonaire sévère, responsable de détresse respiratoire aiguë.
Deux coronavirus ont par le passé entraîné des épidémies graves chez l’Homme : le SARS-CoV responsable d’une épidémie mondiale de SRAS entre novembre 2002 et juillet 2003, et le MERS-CoV, identifié pour la première fois en 2012 au Moyen-Orient.
Début janvier 2020, un nouveau coronavirus (SARS-CoV-2) a été découvert et décrit en Chine. Ce nouveau coronavirus a depuis provoqué une épidémie mondiale (pandémie) de « maladie à coronavirus 2019 », appelée COVID-19.
Depuis le samedi 14 mars la France est au stade 3 de l’épidémie. Cela signifie que le virus circule activement sur l’ensemble du territoire. Il n’est plus question d’enrayer sa propagation mais de limiter l’impact du virus.
De nombreuses mesures visant à limiter les déplacements, les rassemblements, les interactions interhumaines ont été prises successivement par le Gouvernement. Le « confinement » de la population pour un minimum de 15 jours a ainsi été annoncé le 16 mars par le Président de la République
A travers les mesures de « distanciation physique et sociale », l’objectif du Gouvernement est de permettre l’atténuation du pic épidémique et ainsi donner au système de santé, et plus particulièrement à l’hôpital, le plus de marges de manœuvre possibles pour traiter les patients les plus gravement atteints.
Les gestes barrières
Dans quels cas porter un masque ?
Le 2 avril, dans un communiqué de presse, l’Académie de Médecine préconise le port d’un masque dit masque barrière, même artisanal, pour le dé-confinement. Pour l’instant le Gouvernement n’a pas statué sur l’obligation de porter un dispositif de protection sur le visage lors des déplacements en extérieur. Pour vous aider à confectionner votre propre masque en tissu, afin de laisser les masques chirurgicaux et FFP2 au personnels soignants et aux personnes directement en contact avec des malades, vous trouverez tous les conseils et caractéristiques techniques pour une réalisation optimale.
Les contacts et déplacements sont réduits au strict minimum sur l’ensemble du territoire à compter du mardi 17 mars à 12h00, pour quinze jours minimum. Certains déplacements sont autorisés sur attestation uniquement pour :
- Se déplacer de son domicile à son lieu de travail dès lors que le télétravail n’est pas possible
- Faire ses achats de première nécessité dans les commerces de proximité autorisés
- Se rendre auprès d’un professionnel de santé
- Se déplacer pour la garde de ses enfants et aider les personnes vulnérables à la stricte condition de respecter les gestes barrières
- Faire de l’exercice physique uniquement à titre individuel, autour du domicile et sans aucun rassemblement
Pour tout déplacement, vous devez vous munir d’une attestation et de votre carte d’identité, dans le cas où le télétravail est impossible , vous devrez être en possession d’un justificatif de déplacement professionnel signé par votre employeur. Pour les salariés travaillant au Luxembourg, un document spécifique édité par le Gouvernement luxembourgeois, devant être signé par l’employeur, est nécessaire.
Attestation de déplacement dérogatoire
Justificatif de déplacement professionnel
Attestation numérique de déplacement
Certificat de travailleur frontalier
Mesures d'urgence pour les personnes en danger
Violences conjugales
Chantage, humiliation, injures, coups… Les femmes victimes de violences peuvent contacter le 3919. Gratuit et anonyme, ce numéro de téléphone est, en raison des circonstances exceptionnelles dues à l’épidémie du coronavirus et jusqu’à nouvel ordre, accessible de 9h à 19h du lundi au samedi.
En cas d’impossibilité d’appeler, il est possible d’envoyer un simple sms au 114, ou d’en parler dans votre pharmacie.
An cas d’urgence, appelez le 17 ou le 112.
Violence intrafamiliales
Pour les enfants confrontés à une situation de risque et de danger, pour eux-même ou pour un autre enfant qu’ils connaissent et pour les adultes confrontés ou préoccupés par une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être (famille proche, famille élargie, voisins, communauté éducative, …) un numéro unique ouvert 7j/7 et 24h/24 : le 119.
Le 119 est un numéro d’urgence, mais il est toujours possible d’appeler le 17 ou le 112.
Des « chèques services » financés par l’État pour permettre l’accès aux produits d’alimentation et d’hygiène pour les personnes sans domicile.
Le ministère chargé de la Ville et du Logement lance un dispositif exceptionnel de distribution de chèques services pour permettre aux personnes sans domicile d’acheter des produits d’alimentation et d’hygiène pendant la crise sanitaire. Ce dispositif vient en complément des actions des collectivités locales et des associations, maraudes et distributions alimentaires, qui restent indispensables. Il bénéficiera à 60.000 personnes sans domicile, pour un budget de 15 millions d’euros.
Le 2 avril, les services de l’Etat s’organisent pour mettre à l’abri les plus démunis avec les associations : 170 000 personnes seront hébergées ce soir dans les structures d’hébergement d’urgence généraliste. Le dispositif s’est fortement accéléré ces derniers jours et la montée en charge se poursuit. 7 600 places d’hôtels supplémentaires sont désormais mobilisables dans toute la France depuis le début de la crise sanitaire, en plus des places pérennes financées par l’Etat toute l’année. 59 sites spécialisés sont par ailleurs ouverts, dédiés aux SDF malades du Covid-19 mais ne relevant pas d’une hospitalisation, soit près de 2 300 places. Un dispositif exceptionnel de distribution de chèques services permet aux personnes sans domicile d’acheter des produits d’alimentation et d’hygiène pendant la crise sanitaire. L’Etat débloque au total une enveloppe d’urgence de 65 millions d’euros
Mesures pour le personnel soignant
À la demande du Gouvernement, Airbnb a mis en place une plateforme de mise à disposition gratuite de logements pour les soignants, le personnel des EHPAD et les travailleurs sociaux des centres d’hébergement. En une semaine, 5 000 logements ont déjà été proposés et 11 000 nuitées réservées.
Ces logements sont particulièrement réservés par les personnels soignants, notamment les infirmiers et infirmières, à l’hôpital ou en EHPAD. Pour les associations d’hébergement d’urgence, l’enjeu est également de pouvoir assurer la continuité de présence de salariés et bénévoles disponibles pour aider à la prise en charge de sans-abri.
Chaque hôte volontaire ayant hébergé gratuitement un soignant ou un travailleur social durant cette opération bénéficiera d’un dédommagement d’un montant de 50 euros réglé par Airbnb pour chaque réservation.
Tous les agents travaillant à l’hôpital dans la trentaine de départements les plus touchés par l’épidémie recevront une prime de 1500€, versée quel que soit le statut ou le métier considéré. Internes, agents de service, infirmiers, médecins, …
4 avril : Les masques chirurgicaux et FFP2 sont en cours d’acheminement vers les pharmacies qui assureront, avec les URPS, la distribution à destination des médecins, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pharmaciens et sages-femmes.
La distribution est prévue à compté du mercredi 8 avril.
Il est prévu une dotation de 10 masques chirurgicaux et 2 masques FFP2 par jour et par infirmier en activité.
Mesures pour les Citoyens
Pour un foyer bénéficiaire du RSA ou de l’ASS, aide de 150€ + 100€ par enfant.
Pour un foyer bénéficiaire des APL (hors bénéficiaires du RSA ou de l’ASS), une aide de 100€ par enfant.
Si, malgré le soutien apporté par le Gouvernement pour garantir leurs revenus, certains Français rencontraient des difficultés à assurer le paiement de leurs loyers d’habitation, ils sont évidemment invités à contacter rapidement leur propriétaire pour expliquer leur situation particulière.
Le ministère de la Cohésion des territoires et l’Assemblée des Départements de France ont par ailleurs mobilisé l’Agence nationale pour l’Information sur le Logement qui accompagne ceux qui en ont besoin. Les conseillers des agences départementales (0805 16 00 75), dont le ministre salue la mobilisation, informent sur le logement, accompagnent ceux qui en besoin pour trouver une solution juridique et leur présentent les différentes aides financières existantes.
Parmi celles-ci, les aides du Fonds de solidarité pour le logement (FSL), se montant à près de 350 millions d’euros placées sous la responsabilité des conseils départementaux, pourront être utilement mobilisées en faveur des locataires les plus fragiles, qui sont justement éligibles au FSL. Dans le contexte actuel, l’Assemblée des Départements de France s’engage à ce que les dossiers puissent être instruits rapidement et faire l’objet d’un examen individuel et circonstancié. Un comité de suivi sera mis en place entre l’Etat et l’ADF pour s’assurer que les moyens mobilisés répondent aux besoins identifiés dans chaque territoire afin d’accompagner tous les locataires en difficulté pour payer leur loyer.
Face à la crise épidémique, le Gouvernement a fait du maintien de la solidarité nationale une priorité. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes Public et Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, ont travaillé de concert avec les caisses nationales de sécurité sociale – la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (MSA), l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) – la Banque de France, la Fédération bancaire française et les acteurs bancaires concernés afin que les personnes les plus précaires continuent de percevoir les aides auxquelles elles ont droit et d’exécuter les opérations bancaires dont elles ont besoin dans les meilleures conditions.
Le Gouvernement a décidé le versement anticipé par les CAF et caisses de MSA des prestations sociales qu’elles gèrent, afin qu’elles soient disponibles sur le compte bancaire de tous les allocataires concernés dès le 4 avril 2020. Cette décision s’applique à l’ensemble des allocations et prestations versées par ces organismes : minima sociaux (RSA, allocation adulte handicapé, …), prime d’activité, aides personnelles au logement, allocations familiales.
Vous pouvez calculer le montant de votre indemnité dans le ou vous êtes au chômage partielle via un site dédié. Nous vous conseillons de vous connecter lors en dehors des périodes de fortes affluences (8h -12h, 14h – 21h). Vous pouvez aussi contacter l’assistance téléphonique au 08000 705 800.
24h sur 24 confinés avec les enfants, des jours et des jours, ça demande de sacrées ressources. La plate forme Enfance et Covid vous propose des vidéos, des fiches pratiques, des infos. Explorer notre site et participer à des ateliers gratuits en ligne avec d’autres parents permet de ne pas s’épuiser.
Vous n’en pouvez plus ? Avant le burnout, on compose le 0805 827 827 pour mieux réguler le stress, et découvrir de nouvelles idées d’action, 50 professionnels de la parentalité et 30 psychologues spécialistes de la prévention du burnout parental formés par les spécialistes.
Les actes notariés peuvent désormais être signés à distance.
Informations sur les services funéraires.
Mesures pour les entreprises
Le portail de l’Économie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics a été mis à jour, spécialement pour répondre aux questions posées par les entreprises, commerçants, entrepreneur et artisans suite aux difficultés rencontrées face à l’épidémie du Covid-19. Voici les principales mesures mises en place par le Gouvernement :
- Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts directs) ;
- Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées dans le cadre d’un examen individualisé des demandes ;
- Le report du paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité pour les plus petites entreprises en difficulté ;
- Une aide de 1 500 euros pour les plus petites entreprises, les indépendants et les microentreprises des secteurs les plus touchés grâce au fonds de solidarité ;
- La mobilisation de l’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie avec un prêt garanti par l’État ;
- Un soutien de l’État et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires ;
- La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie ;
- Le maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé ;
- L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises ;
- La reconnaissance par l’État et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure pour leurs marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat et des collectivités locales, les pénalités de retards ne seront pas appliquées.
La Région Grand Est a mis en place des mesures spécifiques pour aider les entreprises locales :
- Un « Prêt Rebond » à effet immédiat, pour soutenir les entreprises en difficultés conjoncturelles liées à une baisse d’activité ou à une perte de chiffre d’affaire et leur permettre de contribuer au maintien de leur trésorerie pendant la période de crise.
- Un « Pacte de relocalisation » pour encourager, aider et accompagner les entreprises qui souhaitent rapatrier une partie de leur chaîne d’approvisionnement en région, en France ou en Europe plutôt qu’en Asie. Cette mesure permettra de réduire la vulnérabilité des entreprises dont la chaîne d’approvisionnement dépend en partie de fournisseurs asiatiques, tout en réduisant leur empreinte carbone. Ce Pacte se traduira par un accompagnement des entreprises, couplé à un financement.
Le Président de la République, en présence du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, du ministre de l’Économie et des Finances, du ministre de l’Action et des Comptes publics et du secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’est entretenu, le vendredi 24 avril, avec les professionnels des hôtels, cafés et restaurants, du tourisme et du loisir.
A la demande du Président de la République, le Gouvernement a décidé de renforcer les mesures de soutien du plan d’urgence économique pour les acteurs de ces secteurs.
Parmi les principales mesures :
• La possibilité de recourir à l’activité partielle sera maintenue après la reprise de l’activité pour les secteurs du tourisme, des hôtels, cafés et restaurants, de l’événementiel et de la culture.
• Le Fonds de solidarité restera ouvert aux entreprises de ces secteurs au-delà du mois de mai. Ses conditions d’accès seront élargies aux entreprises ayant jusqu’à 20 salariés et 2 millions € de CA. Le plafond des subventions dans le cadre du second volet du fonds sera porté à 10 000 €.
• Une exonération de cotisations sociales s’appliquera automatiquement à toutes les TPE et PME de ces secteurs pendant la période de fermeture ; pour les autres entreprises de ces secteurs, des étalements longs de charges sociales et fiscales seront appliquées et des annulations appliquées au cas par cas, en fonction de leur situation financière.
• Les loyers dus aux bailleurs nationaux seront annulés pour la période de fermeture administrative.
• Enfin, le Gouvernement échangera avec les collectivités territoriales sur les modalités de report de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et d’exonération de la part forfaitaire de la taxe de séjour au titre de l’année 2020.
Le Gouvernement travaille en outre sur la création d’un fonds d’investissement en faveur de ces secteurs, et fera un point d’étape sur tous ces sujets avec les professionnels concernés lors d’un prochain Conseil interministériel du tourisme le 14 mai.
Comme l’a rappelé le Président de la République, les restaurateurs, hôteliers, acteurs du tourisme et des loisirs contribuent à l’art d’être Français, le Gouvernement se tiendra à leurs côtés dans cette période difficile.
Pour être aidé dans vos démarches, vous pouvez contacter :
Le référent unique de la DIRECCTE du Grand Est : [email protected] – 03 69 20 99 28
Le référent unique des CCI : [email protected] – 01 44 45 38 62
Le référent unique des CMA : [email protected] – 01 44 43 43 85
En cas de difficultés pour obtenir un prêt bancaire, vous pouver contacter le médiateur du crédit aux entreprises sur https://mediateur-credit.banque-france.fr/
Pour vous aider au mieux à la sécurité dans votre lieu de travail, le Ministère du Travail et le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont édité des fiches avec une liste de conseils par secteur d’activité :
Mesures pour les parents et l'éducation
Pour les vacances de printemps, l’académie de Nancy-Metz lance un programme de pratiques artistiques, culturelles, sportives…
Ce programme de « vacances apprenantes » propose, sous la forme d’un calendrier, de découvrir chaque jour un ensemble de pratiques à partager en famille : écrire, fabriquer, danser, chanter, dessiner, tout en rencontrant des lieux culturels que vous pourrez (re)découvrir après le confinement, mais aussi cuisiner, bouger, faire du sport autrement que dans le cadre virtuel.
Vous pourrez ainsi chaque jour créer, partir à la découverte, bouger dans le cadre du 21ème lieu d’art et de culture et partager vos productions sur les réseaux sociaux #21LAC et alimenter le site web en les envoyant à : [email protected]
La continuité pédagogique permet de maintenir un lien entre l’élève et ses professeurs, notamment dans des contextes d’éloignements respectifs. La fermeture de l’école n’ouvre pas une nouvelle période de vacances. Le lien avec l’école et les apprentissages doit être maintenu sous des formes différentes.
Il est important que chaque élève, qu’il ait une connexion internet ou non, bénéficie de cette continuité.
L’enfant scolarisé dans le premier degré a besoin d’être accompagné dans l’appropriation des ressources et des outils. Son enseignant, la directrice ou le directeur de son école, l’équipe de circonscription autour de l’inspecteur de l’éducation nationale, veillent à ce que chaque élève bénéficie des apprentissages pour ne pas perdre les acquis, en se référant aux manuels et aux cahiers.
• Mon premier interlocuteur est le directeur de l’école où mon enfant est scolarisé.
• Je m’assure que mes coordonnées téléphoniques et de messagerie communiquées à l’école sont à jour.
• Je consulte régulièrement la messagerie et/ou le site de l’école, l’ENT si l’école en est dotée pour prendre connaissance des informations importantes relatives à l’évolution de la situation.
• Je me connecte au site académique et au site départemental pour prendre connaissance des consignes actualisées.
Si je dispose d’une connexion internet
• Je consulte très régulièrement les sites de l’académie où je pourrai prendre connaissance d’informations importantes ;
• Je recevrai de la part de l’équipe pédagogique des consignes pour que mon enfant réalise des activités scolaires, nécessaires pour réactiver des leçons précédentes ou bien pour aborder de nouveaux chapitres ;
• J’ouvre un compte pour mon enfant sur la plateforme du CNED « Ma classe à la maison » et je l’accompagne dans la prise en main de cet outil. Je recevrai un lien pour ouvrir ce compte.
• Certaines ressources sont en ligne sur le site de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) ou sur le site académique, je peux aller les consulter.
Si je ne dispose pas d’une connexion internet
• Je prends contact avec le directeur d’école pour aller chercher les supports d’activités élaborés qui permettront à mon enfant de consolider ses acquis ;
• Je reçois les consignes et les différents supports soit par voie postale, soit auprès de la mairie qui réceptionnera les documents ;
• Je prodigue des encouragements à mon enfant pour qu’il lise, écrive et compte.
En cas de difficulté, je prends contact avec le professeur de la classe ou le directeur d’école. Si besoin, je contacte le numéro de téléphone dédié « Continuité pédagogique », indiqué sur le site académique. La situation étant évolutive, je me connecte au site académique et au site départemental pour prendre connaissance des consignes actualisées.
Durant la fermeture de l’établissement scolaire, le lien avec l’établissement et les apprentissages doit être maintenu sous des formes différentes. Il est important que chaque élève, qu’il ait une connexion internet ou non, bénéficie de cette continuité. L’enfant scolarisé dans le second degré a besoin d’être accompagné dans l’appropriation des ressources et des outils. Ses professeurs, le chef d’établissement, avec l’appui des corps d’inspection, veillent à ce que chaque élève renforce et poursuive ses apprentissages, en se référant aux ressources adaptées à son niveau.
• Je m’assure que mon enfant dispose d’un accès à l’ENT, qu’il connaît son identifiant et son mot de passe et sait se connecter.
• Je peux si besoin consulter le livret de prise en main des principaux services de l’ENT (connexion, messagerie, cahier de textes, etc.).
• Je vérifie que j’ai reçu l’adresse de connexion nécessaire pour créer le compte de mon enfant sur la plateforme du Centre national d’enseignement à distance (CNED) « Ma classe à la maison ». Dans le cas contraire, je consulte l’ENT ou je contacte l’établissement.
• Je consulte régulièrement l’ENT, la messagerie et/ou le site de l’établissement pour prendre connaissance des informations importantes relatives à l’évolution de la situation. La situation étant évolutive, je me connecte au site académique et au site départemental pour prendre connaissance des consignes actualisées.
En cas de difficulté, ou si je ne dispose pas d’une connexion internet, je prends contact avec le professeur principal de la classe ou le chef d’établissement pour recevoir les consignes.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, Jean-Michel Blanquer et le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, ont annoncé lundi 20 avril un plan de 15 millions d’euros à destination des enfants vivant dans les quartiers prioritaires pour favoriser leur accès numérique à l’éducation.
● Dans le cadre de la crise sanitaire et de la période de confinement que nous vivons, le Gouvernement agit depuis la mi-mars pour lutter contre la fracture numérique, dont on estime que 5% des familles souffrent, en lien avec les collectivités territoriales et le monde associatif.
● Le Gouvernement a souhaité compléter ces démarches en lançant un plan de 15 millions d’euros qui a pour objectif d’aider les élèves souffrant de la fracture numérique à poursuivre au mieux leur scolarité en leur fournissant des tablettes, ordinateurs et des clés 3G et 4G. Nous mettrons ces équipements à disposition des élèves en nous appuyant sur les établissements scolaires, les associations et les collectivités territoriales dans le cadre des 80 cités éducatives que nous avons déterminées. Ces dernières, lancées en 2019 par les ministères de la Ville et de l’Éducation Nationale, visent à intensifier la prise en charge éducative des enfants à partir de trois ans et des jeunes jusqu’à 25 ans dans 80 quartiers
défavorisés.
● Par ailleurs, l’accompagnement scolaire des enfants en difficulté dans les quartiers prioritaires sera renforcé dans un contexte de hausse du décrochage scolaire lié à la crise sanitaire. Ainsi, nous renforçons les grands acteurs associatifs qui réalisent des missions de tutorat et de mentorat à destination de ces élèves, pour permettre de doubler le nombre qui en bénéficient (de 15 000 élèves aujourd’hui à 30 000 en juillet).
● Enfin, nous avons demandé aux préfets de mobiliser près de 5 millions d’euros pour soutenir les associations qui agissent pour la solidarité dans les quartiers prioritaires, en favorisant par exemple l’entraide alimentaire, le soutien scolaire et l’aide à la garde d’enfants pour ceux qui doivent aller travailler.
Brevet
Le diplôme sera obtenu sur la base de la moyenne des notes obtenues par l’élève au cours des trois trimestres à l’exception des notes obtenues en période de confinement.
Tous les élèves de collège auront cours jusqu’au 4 juillet.
L’obtention finale du brevet sera suspendue à un contrôle d’assiduité.
Première
Les élèves devaient passer les épreuves communes de contrôle continu et épreuves écrites et oral de français.
Pour le bac français :
Épreuve écrite se fera sur la base de la moyenne des notes obtenues tut au long de l’année hors notes périodes de confinement.
Épreuve orale : l’organisation est maintenue et se tiendra à la fin du mois de juin. Le nombre de texte soumis à étude sera réduit à 15 textes pour la voie générale, à 12 pour la voie technologique.
Pour les épreuves communes de contrôle continu (E3C) :
La note d’E3C résultera de la moyenne obtenue entre d’une part, les épreuves E3C1 (que les élèves ont déjà passées en janvier) et d’autre part, les épreuves que les élèves passeront en Terminale (E3C3).
Les épreuves de spécialité de première et d’enseignement scientifique seront validées
par contrôle continu.
Terminale
Le diplôme sera délivré sur la base de la moyenne des notes obtenues aux 3 trimestres.
Les notes de première sont bien sur gardées ainsi que les mentions. Les mentions sont gardées.
Un jury d’examen sera mis en place pour examiner les livrets des élèves. Il devra valoriser et juger des progrès de l’élève tout au long de l’année, harmoniser les notes entre établissements, tenir compte des situations particulières de chacun des élèves et valoriser l’assiduité des élèves.
Les candidats ayant obtenu entre 8 et 10 passeront les oraux de rattrapage au début du mois de juillet dans les conditions habituelles.
Si le candidat n’obtient pas son bac (note inférieure à 8/20), il aura la possibilité de le repasser pendant la session de septembre après validation de la décision par le jury d’examen. Cette mesure permettra de tenir compte et d’apprécier les situations particulières qui n’auraient pas permis aux élèves de travailler dans des conditions adéquates.
La session de septembre est également ouverte aux candidats libres.
Lycées professionnels, BEP, CAP, lycées agricoles
Les diplômes seront également validés sur la base du contrôle en cours de formation déjà passé et du livret scolaire. C’est la même logique qui s’impose pour le BTS.
Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
Après une large consultation des partenaires sociaux et des fédérations de parents d’élèves, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont décidé d’aménager ces examens nationaux en prenant en compte plusieurs objectifs :
– ne léser aucun candidat en assurant l’égalité de traitement entre des candidats qui auront subi des périodes de confinement et des modalités de continuité pédagogique variables ;
– garantir le niveau d’exigence de l’examen ;
– assurer la protection des personnels et des étudiants.
Pour les épreuves de BTS, les épreuves terminales sont annulées et l’ensemble des épreuves du BTS, à l’instar des baccalauréats général, technologique et professionnel, seront validées à partir des notes du livret scolaire.
Deux cas de figure différents sont pris en compte.
En premier lieu, pour chaque étudiant de BTS en mesure de présenter un livret scolaire ou de formation, le diplôme national du BTS sera attribué sur le fondement du contrôle en cours de formation déjà effectué et du livret scolaire (moyenne des notes obtenues durant l’année scolaire 2019-2020, à l’exception des notes attribuées pendant le confinement dans les disciplines concernées).
– Un jury d’examen des livrets arrêtera les notes définitives. Ce jury étudiera les livrets scolaires pour, le cas échéant, valoriser un engagement, les progrès des élèves, garantir l’équité entre les candidats, et vérifier l’assiduité des candidats jusqu’à la fin de l’année scolaire.
– Sur décision du jury d’examen, les candidats non admis après étude du livret scolaire pourront être autorisés à passer le BTS à la session de septembre.
En second lieu, pour les candidats au BTS dont les modalités de scolarisation ne se traduisent pas par la délivrance d’un livret scolaire ou de formation, la session est reportée au mois de septembre. Les candidats passeront les épreuves auxquelles ils étaient normalement inscrits pour la session de juin et les sujets d’examen initialement prévus pourront être utilement mobilisés sans difficulté.
– En cas de poursuite d’études supérieures post-BTS, un dispositif particulier permettra de conserver le bénéfice des inscriptions des candidats au BTS, acquises auprès des établissements concernés, jusqu’à la proclamation des résultats à l’examen du BTS.
Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DGC)
Pour les plus de 20 000 candidats inscrits aux épreuves du diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) qui devaient se dérouler à compter du 26 mai prochain, il a été décidé du report des épreuves en juillet.
Un arrêté sera prochainement publié actant ces changements de date.
Ces solutions proposées pour le BTS et le DCG sont les plus simples, les plus sûres et la plus justes car elles permettent de prendre en compte les différents profils d’étudiants et de répondre aux contraintes imposées par la crise sanitaire.
Une liste de questions-réponses, régulièrement mise à jour, sera mise en ligne sur les sites des ministères afin de répondre à toutes les questions que les étudiants, leurs familles et les professeurs seront susceptibles de se poser.
Dispositions particulières
Pour le cas où nous ne pourrions pas retourner en classe d’ici au mois de juin, ce sont les 2 premiers trimestres qui seraient pris en compte.
L’ensemble de ces mesures s’applique également pour les lycées de l’étranger.
Si les rentrées devaient être différentes selon les régions à l’issue du confinement, le jury d’harmonisation en tiendra compte, même si ce n’est pas l’hypothèse privilégiée à l’heure actuelle.
Sur proposition de la ministre et en accord avec les organisations représentatives étudiantes, les conférences d’établissements ont accepté qu’une partie de la CVEC, qui représente cette année un budget de 139 millions d’euros, puisse être mobilisée immédiatement afin de répondre aux besoins matériels les plus urgents de leurs étudiants particulièrement affectés par les conséquences de la crise.
En plus du financement d’actions en faveur de la santé étudiante, cette nouvelle utilisation de la CVEC sera ainsi prioritairement affectée :
- À la satisfaction des besoins alimentaires alors que les services de restauration universitaire ont dû être momentanément interrompus, notamment via des cartes d’achat alimentaires ou le financement d’épiceries sociales et solidaires ;
- Au financement d’outils informatiques ou d’accès Internet afin d’assurer au plus grand nombre d’étudiants un accès réel et sécurisé aux outils de formation à distance déployés par leurs établissements ;
- À soutenir financièrement les étudiants qui avaient, avant la crise, un job étudiant ou un stage gratifié dont ils dépendaient pour subvenir à leurs besoins lorsque ils ne bénéficient pas déjà des dispositifs transversaux mis en œuvre par le Gouvernement (chômage partiel ou aide aux auto-entrepreneurs notamment).
Une attention particulière sera prêtée aux étudiants en situation de handicap ou qui ont des problèmes
de santé, ainsi qu’aux étudiants internationaux qui peuvent plus que d’autres souffrir d’un certain
isolement.
Plus d'informations :
Parents d'enfant handicapé
Une plateforme d’écoute et de soutien est mise en place par l’Inspection Académique de Moselle pour les parents et les enfants.
Des assistants sociaux, des médecins, des infirmiers et des psychologues de l’Éducation Nationale se mobilisent pour répondre à vos appels et à vos mails.
Vous pouvez les joindre :
Par téléphone : 03 87 56 05 69
Par mail : [email protected] .
Cette plateforme restera active durant les vacances de printemps.
Sur le site du GNRCA (Groupement National des Centres Ressources Autisme), vous trouverez un foire aux questions très bien documentée.
Comment se rendre utile ?
Que l’on soit bénévole dans l’âme, habitué depuis toujours des missions associatives. Ou que l’on ait à cœur, pour la première fois, de donner un peu de temps et d’énergie. Parce que cette guerre sanitaire est sans précédent, parce qu’elle nous concerne toutes et tous et parce que nous voulons la gagner, ensemble.
Il va manquer 200 000 personnes dans les champs et les usines agro-alimentaires pour récolter les fruits et les légumes, mais aussi pour planter les semis qui seront récoltés cet automne. Jusqu’à présent, ces renforts saisonniers étaient assurés par des travailleurs de pays voisins, qui ne peuvent plus aujourd’hui circuler librement, compte-tenu du coronavirus.
L’initiative « Des bras pour ton assiette » a donc été lancée conjointement par le Gouvernement et la FNSEA afin d’éviter cette pénurie de main-d’œuvre. Il suffit simplement de s’inscrire sur ce site internet qui vous mettra en relation avec des agriculteurs ou des usines proches de chez vous.
Face à la crise sanitaire que nous traversons, le pays doit faire « bloc ». Certaines entreprises, appartenant aux secteurs essentiels pour les citoyens dans cette période, ont besoin de renfort en main d’œuvre pour assurer leurs activités et la continuité économique du pays.
Pour y répondre, la plateforme Mobilisationemploi est accessible depuis jeudi 2 avril aux demandeurs d’emploi inscrits ou non à Pôle emploi et aux salariés en activité partielle.
Elle a été créée pour faciliter la mobilisation exceptionnelle pour l’emploi et permettre aux travailleurs qui le souhaitent de se porter candidat dans les secteurs prioritaires suivants : Médico-Social, Agriculture, Agroalimentaire, Transports, Logistique, Aide à Domicile, Energie, Télécoms. Une attention particulière est accordée à la protection des salariés.
· Plus de 8 000 offres à l’ouverture : les offres des secteurs concernés déjà connues de PôleEmploi.fr et non pourvues sont chargées sur le site dès l’ouverture,
· A chaque offre déposée : un conseiller Pôle emploi appelle systématiquement l’employeur pour vérifier le respect des consignes sanitaires et caractériser le besoin et compétences attendues. Le recruteur s’engage formellement à respecter les
consignes sanitaires.
· Pôle emploi proposera à chaque employeur de prendre en charge la présélection des candidats si besoin,
· Candidature sans contrainte : les candidats pourront consulter les offres sans créer de compte et accéder directement aux coordonnées du recruteur.
Déconfinement
Les 3 priorités du gouvernement : protéger, tester, isoler.
1. Protéger
Les occasions de contact augmentant à nouveau à partir du début du déconfinement, le respect des gestes barrières et de distanciation physique prendra encore plus d’importance. Le port du masque s’imposera dans certaines situations.
A propos des masques :
Il y aura suffisamment de masques dans le pays pour répondre aux besoins à partir du 11 mai. Aujourd’hui, la France reçoit près de 100 millions de masques sanitaires chaque semaine, et elle recevra chaque semaine également près de 20 millions de masques grand publics lavables à partir de mai. En France, nous produirons 20 millions de masques sanitaires chaque semaine d’ici la fin mai et 17 millions de masques textiles au 11 mai.
L’Etat, les collectivités, les entreprises, l’initiative privée, seront complémentaires :
- des masques jetables ou lavables seront vendus dans les pharmacies et la grande distribution, selon les conditions qui restent à définir ;
- les entreprises sont invitées à équiper leurs salariés de masques lorsque cela sera justifié par leurs situations de travail ;
- les personnels de l’Etat et des collectivités locales seront également équipés, et les préfets disposeront d’une enveloppe pour soutenir, avec les départements et les régions, les plus petites collectivités ou les publics non couverts ;
- des masques seront fournis aux personnels de l’Education nationale et des masques seront mis à disposition des enfants scolarisés et des collégiens ;
- la Poste va mettre en place une plateforme de e-commerce à partir de fin avril – début mai, pour assurer la distribution de plusieurs millions de masques grand public aux TPE-PME et aux indépendants ;
- les particuliers sont incités à se confectionner eux-mêmes des masques, selon les conditions recommandées par l’AFNOR et l’ANSM.
Des mesures de soutien à l’achat de masques sont mises en place :
- l’Etat prendra en charge 50% du coût des masques grand public achetés à partir du 28 avril par les collectivités locales, dans la limite d’un prix de référence ;
- une enveloppe hebdomadaire de 5 millions de masques lavables sera destinée aux citoyens les plus précaires, via les CCAS et les acteurs associatifs.
- réglementation des prix des masques :
– prix maximum de vente aux consommateurs des masques à usage unique de type chirurgical fixé à 95 centimes d’euros TTC l’unité ;
– mise en place d’un suivi des prix des masques grand public permettant de s’assurer qu’il n’existe pas de hausses injustifiées qui pénaliseraient les consommateurs (relevés de prix et suivi des signalements grâce à la plateforme SignalConso).
Chaque semaine, 100 millions de masques chirurgicaux et FFP2 vont être distribués aux professionnels de santé (médecins, sages-femmes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes, podologues, orthoptistes, opticiens, psychomotriciens, etc.) afin de leur permettre de reprendre une activité normale. Les médecins, pharmaciens et infirmiers, se verront distribuer 3 à 4 masques chirurgicaux ou FFP2 par jour.
2. Tester
L’objectif fixé est d’effectuer 700 000 tests virologiques par semaine à partir du 11 mai. Ces tests pourront être faits dans les laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires de recherche et vétérinaires et seront pris en charge à 100% par l’assurance-maladie.
C’est votre médecin qui vous prescrira le test sauf si vous avez déjà des symptômes graves, auquel cas vous devez appeler le 15.
Si une personne est testée positive, un travail d’identification sera engagé et tous ceux qui auront eu un contact rapproché avec elle seront testés et invités à s’isoler, compte-tenu de la durée d’incubation du virus qui doit être prise en compte.
L’identification de ces cas-contacts sera assurée par :
- les professionnels de santé libéraux (notamment les généralistes et infirmiers) mobilisés en première ligne pour la recherche et des cas contacts dans la cellule familiale ;
- les équipes de l’assurance maladie mobilisées pour l’identification des cas contacts au-delà de la cellule familiale ;
- les Agences régionales de santé (ARS), chargées de remonter la liste des cas contacts, de les appeler et de les inviter à se faire tester en vue d’un éventuel isolement.
3. Isoler
Pour casser les chaînes de transmission, il est important d‘isoler au plus vite les porteurs du virus pour protéger leurs proches.
Cette politique repose sur la responsabilité individuelle et le civisme de chacun mais, si nécessaire, des dispositifs de contrôle seront mis en place.
Concrètement :
- les préfets et les collectivités territoriales définiront ensemble, avec les acteurs associatifs, les professionnels de santé, et les acteurs de la prise en charge à domicile, le plan d’accompagnement des personnes placées en isolement ;
- les personnes devant être isolées pourront choisir de : rester chez elles (ce qui entraînera l’isolement de tout le foyer pour 14 jours) ou dans un lieu mis à sa disposition, notamment les hôtels réquisitionnés.
Il sera conseillé aux personnes isolées de :
- aérer régulièrement leur domicile ;
- éviter de toucher les objets touchés par d’autres personnes ;
- désinfecter régulièrement les poignées de porte, téléphones mobiles, surfaces exposées ;
- porter en permanence un masque – les masques seront alors pris en charge à 100% par l’assurance maladie.
Si vous êtes “cas contact” :
- vous serez directement contacté par l’assurance maladie ou l’Agence régionale de santé qui vous informera que vous avez été potentiellement en contact avec une personne atteinte par le virus ;
- un test vous sera proposé 7 jours après le dernier contact avec la personne malade. Si vous êtes testé négatif, il conviendra quand même de vous isoler pour une durée supplémentaire de 7 jours ;
- si l’isolement n’est pas possible à domicile, un hébergement dans une structure vous sera proposé.
Des cellules d’appui seront à disposition des personnes malades ou cas contact, qui pourront signaler les difficultés rencontrées dans leur quotidien, et bénéficier d’une aide.
Par ailleurs, un consortium européen a lancé un travail pour la création de l’application StopCovid. Il s’agit de permettre aux personnes qui ont croisé une personne testée positive d’intégrer un parcours sanitaire. Sa mise à disposition est prévue le 2 juin prochain, uniquement si le Parlement français l’autorise. Son utilisation sera alors facultative.
Reprise des soins courants hors COVID-19 :
- dès le 11 mai, il vous est recommandé de reprendre le chemin des cabinets médicaux et des soins pour vos maladies chroniques, la consultation sera prise en charge à 100% ;
- privilégiez autant que possible la télémédecine, qui est devenue une habitude pour beaucoup d’entre nous ces dernières semaines, notamment si vous faites partie des personnes vulnérables.
Financements et primes exceptionnels :
- 475 millions d’euros de crédits supplémentaires sont affectés aux EHPAD, pour renforcer l’aide aux personnes âgées vulnérables
- Les personnels soignants, les personnels des EHPAD, tout comme les personnels des établissements accueillant des personnes handicapées qui sont subventionnés par l’Etat, percevront une prime venant valoriser leur engagement sans faille. Cette prime sera de 1500 euros dans les 33 départements les plus touchés (classés en zones “rouges”), 1000 euros dans les autres départements. Cette prime sera défiscalisée. De même dans les établissements pour personnes en situation de handicap
Le retour sur le chemin de l’école se fera, de façon progressive, suivant le calendrier suivant :
- pour les écoles maternelles et élémentaires : à partir du 11 mai, sur la base du volontariat ;
- pour les collèges : à partir du 18 mai, en commençant par les classes de 6e et de 5e, seulement dans les départements où le virus circule peu ;
- pour les lycées : la décision sera prise fin mai ; la reprise se ferait début juin en commençant par les lycées professionnels.
Selon les modalités suivantes :
- 15 élèves par classe maximum ;
- une vie scolaire organisée autour des gestes barrière et la distanciation physique ;
- mise à disposition de gel hydroalcoolique.
Le port du masque est :
- fortement déconseillé pour les enfants en école maternelle ;
- non recommandé pour les enfants en école élémentaire, mais des masques pédiatriques seront mis à disposition dans les écoles ;
- obligatoire pour les collégiens, y compris dans les cars scolaires, des masques seront mis à disposition dans les collèges notamment pour la fourniture des élèves qui n’auront pas pu s’en procurer ;
- obligatoire pour les encadrants et enseignants.
Les enfants suivront leur scolarité dans les lieux suivants :
- soit dans leur établissement scolaire, dans la limite de 15 élèves par classe ;
- soit chez eux, avec un enseignement à distance ;
- soit en étude (si les locaux scolaires le permettent), ou dans des locaux périscolaires mis à disposition par les collectivités territoriales pour des activités culturelles, de sport, santé, ou civisme.
Dans tous les cas, les directeurs d’écoles, parents d’élèves, collectivités locales trouveront ensemble les meilleures solutions.
Concernant les crèches :
- réouverture à partir du 11 mai ;
- 10 enfants maximum, éventuellement plusieurs groupes de 10 enfants sont possibles si les conditions et l’espace le permettent ;
- pas de port du masque pour les enfants de moins de 3 ans ;
- port du masque grand public obligatoire pour les professionnels de la petite enfance.
La définition des priorités d’accueil ne sera pas définie par l’Etat, mais sera assurée par les gestionnaires. Pourraient être privilégiés les enfants des couples dans l’impossibilité de télétravailler, les enfants des soignants et professeurs, les enfants des familles monoparentales, etc.
Le télétravail doit être maintenu partout où cela est possible.
Si le télétravail n’est pas possible : les horaires décalés devront être encouragés, pour réduire au maximum la présence simultanée des personnes à la fois sur le lieu de travail et dans les transports.
Les entreprises en difficulté pourront continuer à bénéficier :
- du dispositif d’activité partielle, jusqu’au 1er juin. Il sera ensuite adapté progressivement, afin d’accompagner la reprise d’activité si l’épidémie est maîtrisée ;
- des mesures de chômage partiel, qui permettent au salarié de toucher 84% de sa rémunération nette, et concerne actuellement 10,8 millions de personnes.
60 guides métiers vont être publiés d’ici au 11 mai pour aider les entreprises à s’organiser, secteur par secteur. 33 sont déjà disponibles sur le site du Ministère du travail.
L’offre de transport urbaine et régionale va être augmentée progressivement selon des modalités à définir par région.
Les opérateurs de transport doivent s’organiser pour assurer le respect des mesures de distanciation physique et des gestes barrières : condamnation d’un siège sur deux dans les bus et métros, marquage au sol dans le métro, etc.
Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun, les trains, les taxis, VTC et véhicules de covoiturage (en absence de protection physique séparant le conducteur du passager) et les avions.
Les déplacements longue distance (>100 km) ne seront possibles que pour motif impérieux, personnel ou professionnel. L’offre sera réduite, la réservation sera obligatoire dans tous les trains.
La majorité des commerces ouvriront à partir du 11 mai, en respectant des mesures de protection sanitaire :
- le nombre de personnes dans les magasins sera limité ;
- la distanciation physique de 1 mètre entre chaque personne devra être respectée ;
- le personnel devra être protégé ;
- le port du masque sera recommandé pour le personnel comme pour les clients lorsque la distanciation physique n’est pas possible. Un commerçant pourra imposer le port du masque dans son magasin.
Cas spécifiques :
- concernant les cafés et restaurants, une décision sera prise fin mai pour une éventuelle réouverture le 2 juin ;
- les marchés de plein air et halles couvertes rouvriront à partir du 11 mai si les distances de sécurité entre les consommateurs sont garanties. Les maires ou préfets pourront revenir sur cette autorisation s’ils constatent l’impossibilité de garantir le respect des gestes barrières ;
- concernant les centres commerciaux de plus de 40 000 m² : les préfets pourront décider de les maintenir fermés s’ils estiment que la zone de chalandise de ces commerces va au-delà du bassin de vie. Dans ce cas, seuls les magasins alimentaires et essentiels déjà ouverts situés à l’intérieur du centre commercial restent ouverts.
À partir du 11 mai, la vie sociale reprendra progressivement son cours.
Vous pourrez, tout en respectant les règles de distanciation sociale :
- circuler librement dans votre région, sauf pour les déplacements à plus de 100 km de votre domicile, qui ne seront possibles que pour un motif impérieux, qu’il soit familial ou professionnel ;
- pratiquer un sport individuel en extérieur ;
- vous rendre à nouveau dans les parcs et jardins , uniquement dans les départements où le virus circule faiblement et sous réserve des décisions des gestionnaires de ces espaces ;
- vous rendre dans les médiathèques, bibliothèques, les petits musées et les petits monuments ;
- vous rendre dans les lieux de cultes, qui resteront ouverts. Ils n’organiseront cependant pas de cérémonie, au moins jusqu’au 2 juin ;
- vous rendre aux cérémonies funéraires qui resteront limitées à 20 personnes ;
- vous rendre dans les cimetières, qui seront rouverts au public ;
- participer à des rassemblements limités à 10 personnes.
Cependant :
- vous ne pourrez pas pratiquer de sport dans les lieux couverts, ni de sport collectif, ni de sport de contact (la liste précise sera diffusée par le ministère des sports) ;
- les plages seront inaccessibles au moins jusqu’au 2 juin ;
- les grands musées, grands monuments, cinémas, salles de théâtres, salles de concert, salles des fêtes, salles polyvalentes resteront fermés ;
- les manifestations de plus de 5000 participants (sportives, culturelles, etc.) ne pourront pas se tenir avant le mois de septembre ;
- la saison actuelle des sports professionnels dont le football ne reprendra pas ;
- les mariages continueront d’être reportés, sauf urgences ;
- la décision des conditions de réouverture des cafés et restaurants sera prise à la fin du mois de mai.
Le respect par chacun d’entre nous de ces règles contraignantes est important : notre santé collective en dépend !
Les personnes âgées et vulnérables seront invitées (sans obligation ni besoin d’attestation) à respecter les règles similaires à celles imposées durant la période de confinement, et donc à limiter leurs contacts et leurs sorties. Les personnes qui rendront visite à ces personnes devront respecter les précautions nécessaires à la préservation de leur santé fragile.